facebook twitter instagram linkedin google youtube vimeo tumblr yelp rss email podcast phone blog search brokercheck brokercheck Play Pause

Les habitudes d’achat de maisons reflètent l’évolution des choses

La nouvelle normalité amène certaines personnes repenser leur projet d’acquisition immobilière.

Apparemment, une pandémie mondiale ne suffira pas pour ralentir le marché immobilier canadien en pleine effervescence. En fait, de nombreux changements découlant de la pandémie influencent le comportement des acheteurs et transforment certaines tendances qui dominaient depuis longtemps.

Bien qu’un projet d’achat immobilier dépende encore beaucoup des facteurs clés que sont le coût et l’emplacement, les taux d’intérêt historiquement bas actuels et le grand nombre d’emplois en télétravail encouragent certains Canadiens à repenser le type d’habitation qui pourrait convenir à leur mode de vie idéal. Autrement dit, les décisions en matière d’immobilier dépendent davantage de l’endroit où les gens veulent vivre, et non de l’endroit où ils estiment devoir vivre.

Grande ville ou petite ville

Compte tenu de la baisse des taux d’intérêt, de l’augmentation du temps que les gens passent à la maison et de la réduction des commodités qui rendent les grandes villes si attrayantes en raison du virus, l’achat d’habitations dans les petites municipalités est en hausse.

Selon un sondage sur l’immobilier mené en 2020, 32 % des Canadiens ne voulaient plus vivre dans les centres urbains et espèrent plutôt déménager dans des collectivités rurales ou en banlieue.[1] Une autre étude a révélé qu’un nombre sans précédent de Canadiens quitte les grandes villes. Au cours de la dernière année, 50 375 personnes ont quitté Toronto et près de 25 000 résidents ont quitté Montréal, ce qui représente des pertes records pour les deux villes.[2]

De nombreuses personnes élargissent maintenant leurs critères en espérant trouver une habitation abordable plus spacieuse pour leur famille, comptant possiblement un bureau à domicile et située de préférence à proximité d’espaces verts et d’aires de loisirs extérieures. Par-dessus tout, une habitation qui permet de mieux concilier le travail, le repos et les loisirs est une priorité qui pèse de plus en plus dans les décisions d’achat immobilier.

Ruée des locataires sur le marché de l’immobilier

La pandémie a eu une incidence sur le type de logement privilégié par l’acheteur actif d’aujourd’hui. Les maisons unifamiliales, qui pouvaient avoir l’air hors de portée de certains locataires, ont soudainement semblé plus accessibles lorsque les taux d’intérêt ont chuté en 2020.

Selon un sondage mené auprès de personnes qui ne sont pas propriétaires, le nombre de personnes qui s’attendent à acheter une habitation au cours de la prochaine année avait doublé, étant passé de 7 % à 14 % au cours des neuf mois précédents.[3]

Les maisons unifamiliales ont connu un gain de popularité notable pendant la pandémie. Indice des prix des proprietes MLS, taux de variation sur un an, donnees mensuelles. Une graphique linear qui montre que les maisons unifamiliales sont augmentes plus de 15 %, et les apartements baissent au moins de 5 %. Sources Association canadienne de l'immeuble et calculs de la Banque du Canada. Derniere observation: decembre 2020.  

Offre et demande

Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), au cours de la dernière moitié de 2020, les ventes d’habitations ont dépassé les niveaux antérieurs dans quasiment tous les marchés canadiens. L’an dernier, un nombre record de 551 392 habitations ont été achetées et vendues par l’intermédiaire des systèmes canadiens MLSMD (Multiple Listing Service), soit une augmentation de 12,6 % par rapport à 2019.[4]

La forte activité de vente a amplifié un défi constant : la diminution du nombre d’habitations en vente dans les zones prisées. Et compte tenu de la hausse de la demande (et des prix), l’abordabilité est un autre obstacle majeur pour de nombreuses personnes, surtout les acheteurs d’une première habitation. Dans le contexte actuel, la compétition entre les acheteurs pourrait continuer de faire rage.


Certains analystes du secteur prédisent qu’en 2021, le prix de référence national des habitations pourrait augmenter de plus de 8 % au-dessus de la moyenne de 607 280 $ enregistrée à la fin de 2020 – et la revente d’habitations pourrait atteindre 6,5 % au-dessus des niveaux de 2020, soit le résultat le plus solide jamais enregistré au Canada.[5]

 

Conditions favorables

Il y a beaucoup de conjectures au sujet des répercussions de la pandémie sur l’économie canadienne et de leur durée. Mais compte tenu de la combinaison actuelle de conditions favorables, notamment des taux d’intérêt historiquement bas, des prévisions économiques positives et la ruée de nouveaux acheteurs, le marché immobilier canadien continuera vraisemblablement de prospérer.

Que vous soyez un acheteur potentiel, un vendeur ou les deux, songez à parler avec votre conseiller pour connaître l’incidence de vos projets immobiliers sur vos objectifs financiers à long terme.

 

Qui dit accès à la propriété dit prêt hypothécaire

À moins que vous puissiez payer comptant une nouvelle habitation, un prêt hypothécaire sera inévitable, possiblement pendant de nombreuses années. Le fait d’obtenir et de conserver un prêt hypothécaire peut être grisant; c'est un signe que vous êtes en voie d’être propriétaire de votre nouvelle demeure! Mais c’est aussi une responsabilité de taille.

Quand on ajoute un versement hypothécaire aux factures habituelles et aux dettes, les obligations peuvent devenir accablantes, même si les taux d’intérêt sont bas. C’est l’une des raisons de la popularité des comptes bancaires qui adoptent une approche intégrée pour ces obligations financières. Tant que le revenu que vous déposez dépasse le montant de votre prêt hypothécaire et de vos frais de subsistance, vous réduisez vos dettes et les intérêts connexes que vous payez. Vous pouvez garder une longueur d’avance sur le plan financier tout en ayant accès à la valeur nette de votre habitation au besoin.

Calcul de la pondération des taux hypothécaires

Selon l’ACI, le prix moyen d’une maison unifamiliale au Canada était de 607 280 $ en décembre 2020.[6] Après déduction d’une mise de fonds de 20 % (121 456 $) de ce prix moyen, le solde du prêt hypothécaire serait de 485 824 $.

Pour un prêt hypothécaire type de 25 ans assorti d’un taux d’intérêt de 2 %, vous auriez à :

  • effectuer 300 versements mensuels de 2 059 $;
  • rembourser 485 824 $ en capital et 131 931 $ en intérêts, soit un coût total de 617 755 $.

Les acheteurs peuvent s’attendre à ce que les taux d’intérêt changent au fil du temps, ce qui aura une incidence sur le coût total du prêt hypothécaire. Même des hausses de taux relativement faibles peuvent avoir une incidence considérable sur le montant que vous devrez payer. Voici une ventilation de ce qu’il en coûtera pour rembourser un capital hypothécaire de 485 824 $, selon des taux d’intérêt légèrement différents :

Prêt hypothécaire de 25 ans = 300 versements mensuels

Capital payé

Intérêts payés

Coût total

Différence par rapport au coût total

300 versements de 2 059 $ selon un taux d’intérêt de 2 %

485 824 $

131 931 $

617 755 $

-

300 versements de 2 303 $ selon un taux d’intérêt de 3 %

485 824 $

205 325 $

691 150 $

(+) 73 395 $

300 versements de 2 564 $ selon un taux d’intérêt de 4 %

485 824 $

283 483 $

769 307 $

(+) 151 552 $

À titre indicatif seulement.

Peu importe le solde du prêt hypothécaire, songez à effectuer des remboursements anticipés lorsque vous le pouvez ou à maximiser le remboursement des intérêts au moyen de produits bancaires intégrés qui s’adaptent facilement à votre situation et à vos objectifs changeants.

L’achat d’une habitation, qu’il s’agisse d’une résidence ou d’un investissement, implique de nombreuses décisions. C’est pourquoi il est préférable de faire appel à des professionnels pour tous les aspects du processus, en commençant par votre conseiller, qui peut vous aider à prendre les bonnes décisions dès le départ.


 

[1] https://blog.remax.ca/top-canadian-real-estate-news-stories-of-2020 (en anglais seulement)

[2] Le Quotidien, Estimations de la population du Canada : régions infraprovinciales, 1er juillet 2020, Diffusion : 14 janvier 2021, Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210114/dq210114a-fra.htm?HPA=1 (consulté le 29 janvier 2021)

[3] https://mortgageproscan.ca/docs/default-source/consumer-reports/rapidly-evolving-expectations-in-the-housing-market---report-1-august-2020-fr.pdf 

[4] https://www.ctvnews.ca/business/home-sales-hit-record-in-2020-canadian-real-estate-association-reports-1.5268200 (en anglais seulement)

[5] https://torontostoreys.com/canada-housing-market-record-2021-rbc (en anglais seulement)

[6] https://www.ctvnews.ca/business/home-sales-hit-record-in-2020-canadian-real-estate-association-reports-1.5268200 (en anglais seulement)


Financial Advisor Websites by Twenty Over Ten Powered by Twenty Over Ten